Canopy by Hilton Paris Trocadéro

« Nous arrivons place du Trocadéro, carte postale parisienne par excellence depuis sa création pour l’exposition universelle de 1878. Une dizaine d’année plus tard, la Tour Eiffel a trouvé place dans cette image et trône depuis dans l’axe du Palais de Chaillot, captivante et vivante quelques soient l’heure de la journée et les saisons de l’année. Si l’on daigne se retourner, on découvre la statue du Maréchal Foch au centre de l’espace. Ignorée des passants et des touristes, le Maréchal est rendu invisible par le pouvoir d’attraction de la vue offerte à l’opposé ; difficile de rivaliser avec la Tour Eiffel, même pour un Maréchal de France.

Juste derrière, les immeubles en arc de cercle sont percés de grandes avenues qui sont autant de portes ouvertes vers le 16ème Arrondissement. La plus intimiste, pourtant juste dans l’axe de la place, se nomme l’avenue d’Eylau du nom de la bataille remportée par Napoléon 1er, très loin de Paris dans le Nord de la Prusse orientale.

Faisant le lien entre le bâtiment, les musées alentours proches (Musée des Monuments français, Musée de la Marine, Cité de l’Architecture et du Patrimoine) et les œuvres de Le Corbusier ou de Mallet-Stevens, le thème central du design intérieur du Canopy Paris Trocadéro est celui de l’architecture du quartier. »

« Nous nous sommes inspirés de l’ambiance effervescente et créative du Trocadéro, » explique l’architecte et designer d’intérieur Jean-Philippe Nuel. « Nous voulions que l’hôtel reflète au mieux le raffinement et la modernité de cette partie du 16ème arrondissement et en même temps rende hommage au style industriel et art
déco de cet immeuble de sept étages. »

Les 123 chambres au confort intimiste de l’Hôtel Canopy by Hilton Paris Trocadéro, son restaurant modulable en bar à cocktails et sa terrasse végétale avec une vue à 360 degrés sur la Tour Eiffel et les toits de Paris sont une invitation à la détente, à la réflexion, à la fête, aux rencontres, à la contemplation et aux rêves.

Un mur sculptural en monochrome blanc évoque dès l’entrée de l’établissement l’histoire industrielle du bâtiment et l’art contemporain des musées alentours. La lumière est l’actrice principale de ce lieu. Une verrière réminiscence du passé lui permet d’inonder de couleurs le restaurant qui se métamorphose, selon l’heure de la journée, pour un petit-déjeuner, un thé, un repas haut de gamme ou une création de cocktails. La nature est l’invitée permanente de cet hôtel, jusqu’à la terrasse, véritable jardin en suspension.

Des bibliothèques foisonnent d’œuvres d’art, d’objets insolites et de livres. Tous reflètent certes l’histoire et l’ambiance feutrée de ce quartier chic et sage parisien mais le projettent aussi dans un avenir créatif. Ce sont des suites ininterrompues de tableaux abstraits, d’études en plâtre, d’esquisses d’architectes, de photographies de chantier et d’œuvres d’art propices à la création.

Les chambres sont marquées par la présence d’un canopy en tête de lit qui certes exprime l’identité de la marque mais est également réinterprété dans chacun des hôtels du groupe. Ici, la filiation avec « l’architecture Paquebot » des années 30 prend tout son sens.

Un esprit « chez soi » émerge des canapés design et des étagères habillées de livres et d’objets. L’âme du plus célèbre des architectes des années 1930, Le Corbusier, s’exprime enfin dans chacun des espaces de l’hôtel dans une palette de couleurs chromes.

Le Studio Jean-Philippe Nuel a ainsi voulu concevoir un lieu de détente tout autant de travail, à la disposition des visiteurs lointains et des riverains, avec l’ambition de réconcilier un Paris industriel et un monde assoiffé de couleurs, de nature et d’oxygène.