Hôtel Hélianthal Saint-Jean-de-Luz

« Nous allons enfin vivre dans son ensemble les expériences de l’Hélianthal de Saint-Jeande-Luz », se réjouit l’architecte et décorateur d’intérieur Jean-Philippe Nuel. Les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont depuis presqu’un an sans cesse reporté l’ouverture de cet établissement de 106 chambres luxueuses, élégantes et en osmose avec leur environnement.

L’hôtel Hélianthal, ancré entre terre et mer, reflète une des époques de ce village de pécheurs et de corsaires, mais également celle des années 1930, des villégiatures et du style néo-basque, épuré et maritime de l’architecte Robert Mallet-Stevens, l’architecte du Casino de Saint-Jean-de-Luz en 1928.

« Quand j’arrive à Saint-Jean-de-Luz, je pense évidemment à la présence de la conquête navale que l’on retrouve jusque dans l’église Saint Jean Baptiste, témoin du mariage du roi Louis XIV avec Marie-Thérèse d’Espagne le 9 Juin 1960. Cette cité balnéaire au charme Basque est baignée d’une lumière océane », ajoute Jean-Philippe Nuel. « Ce sont cette culture et ces codes maritimes que nous avons souhaité imprimer dans la décoration de l’Hélianthal. C’est un jeu de trames et de motifs, un équilibre entre le chic et la détente ».

La Thalasso, inaugurée 401 ans, jour pour, jour après le mariage royal du Roi Soleil et de l’Infante d’Espagne, exprime un désir et un parcours, une destination naturelle, en osmose avec l’océan. « Nous y arrivons au terme d’une promenade dans l’hôtel avec sur son chemin des placettes pour l’accueil des clients ou pour un moment de pause. La réception offre un décor contemporain ; les espaces de soin regardent et prolongent la mer grâce à la minéralité des pierres et de la sobriété des matériaux utilisés ».

« Mais avant de rejoindre la thalasso côté mer, nous entrons côté terre, dans le lobby de l’hôtel, un trait d’union en transparence avec la ville, convivial et accessible, composé d’un mobilier éclectique, de grandes étagères en bois, d’espaces où s’asseoir, se poser et se retrouver autour d’une table ronde agrémentée de fauteuils rouges Basque ».

Le bar au rez-de-chaussée offre une ambiance similaire et accentue les codes basques, sur ses murs et au plafond bien sûr où s’inscrivent des mots dans la langue régionale, mais aussi sur des objets de cuisine et des conserves en verres grâce auxquels se décline la gastronomie locale.

Dans cette entrée se dresse un escalier sculptural. Comme au cœur d’un paquebot, son mouvement, réminiscence de celui d’une vague calme, conduit à l’étage jusqu’au restaurant qui domine l’océan. Les partis pris d’aménagement irriguent un lieu de convivialité, une invitation au voyage, à la lumière et au bien-être de la mer si proche.

La nature est partout dans le restaurant : les immenses plantes qui ornent la salle se reflètent dans les coussins et sur la moquette. Le bois des tables et l’osier des chaises contrastent avec la tendresse des canapés et des fauteuils. Cette élégance des années 30 se retrouve sur la terrasse du restaurant, surplombant la plage, les collines de Saint-Jean-de-Luz et les eaux de l’Atlantique.

« Nous avons pensé les chambres comme de larges cabines avec chacune un espace salon » explique Jean-Philippe Nuel. « Un hublot fait le lien entre la salle de bain, la chambre et l’extérieur ». Dans le coin salon de la chambre, une méridienne invite le client à un moment de détente et de contemplation.

Dans les couloirs, l’échange couleur entre le bois et le bleu crée un raffinement en phase avec le jeu de trames et de lignes inspiré par l’architecture Mallet Stevens et les célèbres rayures Jean Vier.